Ce que dit la médecine
La perte involontaire d’urine est due chez la femme à une faiblesse des muscles annulaires (sphincters) qui assurent le soutien du plancher pelvien (périnée). Elle survient surtout à l’effort. Outre les cas infantiles (voir énurésie) ou d’émotion intense et soudaine ce mal peut atteindre des personnes souffrant de lésions graves de la moelle épinière, des vieillards atteints par le gâtisme et, bien sur, les patients souffrants d’atteinte congénitale ou accidentelle des sphincters eux-mêmes.
Chez l’homme, il s’agit plus souvent de problèmes prostatiques (voir adénome de la prostate) ou neurologiques. Mise à part les cas d’atteinte relevant de la chirurgie, on traite l’incontinence par rééducation afin d’encourager la contraction musculaire sphinctérienne.
Ce que dit l’Étiopathie
Hormis les cas relevant de l’énurésie, émission involontaire et inconsciente d’urine, ou de pathologie de la prostate (voir ces mots), on considère que l’incontinence peut aussi être une conséquence d’une déformation de la vessie au niveau du bas-fond vésical, très fréquente après l’accouchement, accompagné ou non d’infection et de cystite. La réduction de la mal position de ce bas-fond peut amener un résultat appréciable chez les malades chroniques, après quelque six interventions.